Son nom ? Cima.X, soit "sommet" en italien. Conçue par Siemens Healthineers, cette dernière génération d'IRM a été inaugurée lundi dernier au CHU de Saint-Étienne et à l'IRMAS. Plus puissant et plus novateur, ce bijou technologique "est le premier de ce type en France", s'exclame le Professeur Pierre Croisille, chef du service imagerie au CHU.
Une réelle avancée pour la science
Tournée vers la recherche et l'aspect clinique, Cima.X, au coût compris entre 3,2 et 3,6 millions d'euros, va permettre d'analyser les fibres musculaires du cœur, ou l’organe dans son ensemble, de faire des études plus poussées sur les bienfaits du jeûne, la composition des graisses... Le Professeur Pierre Croisille précise que "toutes les structures sur le plan anatomique et fonctionnel des tissus sont sondées et sans rayons".
Utilisé pour la première fois mi-février, le fonctionnement ne diffère pas d'une IRM classique, seul le nombre de TESLA change, c'est-à-dire 3 TESLA au lieu de 1,5. Ce chiffre correspond à la puissance du champ magnétique, soit 70 000 fois le champ terrestre.
À noter qu'un deuxième appareil de ce type viendra prochainement équiper l’Institut du Cerveau à Paris.