"L'autopsie réalisée aujourd'hui exclut tout risque NRBC (Nucléaire, radiologique, biologique ou chimique), ainsi que tout acte de violence commis sur le corps de cet homme subitement pris de convulsions", a déclaré à l'AFP André Merle, le procureur adjoint de Saint-Etienne. Le récipient cubique en plastique dont il a bu une gorgée avant de la recracher qui a provoqué son décès une quinzaine de minutes plus tard portait la mention "Mojito". Un 2e récipient se trouvait dans le même sac abandonné en bordure d'un quai de la gare stéphanoise. Il portait l'inscription "Rhum" et contenait bien, quant à lui, une boisson alcoolisée.
Cocaïne et crack ?
Les résultats de l'analyse du produit toxique mortel sont attendus samedi. Mais dès mercredi soir, Le Parisien révélait que les premiers résultats des analyses toxicologiques, "qui doivent être encore consolidés, révèlent la présence de cocaïne et de produits de coupe de crack dans le liquide" qu’a absorbé l'agent décédé. L’autre cheminot qui avait porté à ses lèvres le liquide est sain et sauf.
ZF