Le "projet de réorganisation", présenté mercredi aux représentants du personnel, "prévoit 1 293 suppressions nettes de postes au sein des fonctions sièges du groupe, dont 554 à Saint-Etienne", indique Casino dans un communiqué. Le siège historique du groupe conserverait à Saint-Etienne "1 010 postes sur 1 564 actuels", précise Casino, qui dispose aussi de sièges à Vitry-sur-Seine (enseigne Franprix), Clichy (Monoprix) et Bordeaux (CDiscount).
Des départs volontaires accompagnés
Aux 1 293 suppressions nettes au sein des fonctions sièges du groupe pourraient s'ajouter, "à défaut de trouver des repreneurs", jusqu'à 1 974 postes supprimés si les hypermarchés et supermarchés qui n'ont pas été cédés à Intermarché, Auchan, Carrefour, ainsi que certaines plateformes logistiques, ne trouvent pas de repreneurs d'ici la fin septembre. Casino "proposera une phase de départs volontaires pour les salariés concernés" par un PSE "présentant un projet professionnel, afin de limiter autant que possible le nombre de départs contraints".
De 50 000 à 28 212 salariés en France aujourd'hui
Casino, qui employait encore 200 000 personnes dans le monde et 50 000 en France fin 2022, a vu ses effectifs fondre au fil des cessions des derniers mois, à 28 212 pré-PSE et après cession de la quasi-totalité des magasins grands formats à la concurrence. Le distributeur tombé fin mars dans l'escarcelle du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et de ses alliés, le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière et le fonds Attestor, n'a par ailleurs quasiment plus de présence à l'international.
ZF