Un match sans relief qui permet à Rennes de prendre le large. Avec seulement deux points d’avance avant cette rencontre, les Bretons ont su l’emporter pour assurer leur maintien. Ils se retrouvent provisoirement 11ᵉ en attendant les résultats du dimanche, tandis que l’ASSE pointe à la 16ᵉ place. Un match où le niveau respirait la Ligue 2. Le Havre n’est plus qu’à un point, et le dernier, Montpellier, peut passer devant en cas de victoire à Strasbourg.
Rennes entreprenant
Neuf tirs à un, zéro cadré pour l’ASSE : ce chiffre résume bien la première mi-temps. Seul Boakye s’est montré remuant. Comme souvent, c’est l’adversaire qui a ouvert le score à la 15ᵉ minute. La stratégie rennaise ? Passer sur le côté de Pierre Cornud, laissé seul en défense en l’absence de Zuriko Davitashvili, inexistant. Un avantage logique pour Rennes, tout comme les sifflets du Chaudron. Malgré le retour des kops, ils étaient pourtant près de 30 385 dans les tribunes.
Un réveil avorté
L’entrée de Cardona, ménagé en début de match, a ravivé l’espoir. Boakye en a fait les frais, remplacé, alors que de l’autre côté, son coéquipier géorgien continuait d’être invisible. Pendant 20 minutes, les Verts ont semblé réagir, tentant sept frappes de plus. La première tentative cadrée est arrivée à la 56ᵉ minute sans être dangereux. Mais Rennes a vite repris le contrôle du jeu, scellant le score à la 85ᵉ en exploitant cette fois le côté d’Appiah. Déçus, les supporters ont quitté le stade, tout comme l’effet Eirik Horneland.
T. RIVIÈRE