Neuf recrues pour environ 75 millions d’euros côté rennais, seulement deux nouvelles arrivées pour les Verts. La comparaison fait tâche avec nos 2 petites arrivées mais l’entraîneur stéphanois Eirik Horneland veut rester pragmatique. "Le mercato hivernal est toujours compliqué. Les joueurs arrivent en milieu de saison, souvent sans temps de jeu. Loïc Perrin et les propriétaires ont travaillé sur certains profils, mais nous n’avons pas pu les faire venir. Je suis heureux de travailler avec mon groupe", assure-t-il.
Rennes en reconstruction, mais dangereux
Depuis le 5-0 infligé par les Bretons à l’aller, la donne a changé. Rennes a encore changé d’entraîneur et s’est renforcé, mais reste en difficulté au classement. Avec un nouveau coach, Habib Beye, cette équipe ne sera pas la même qu’au match aller. Pour Horneland, la clé réside dans l’organisation collective : "Si on travaille bien ensemble, on peut rivaliser avec les meilleures équipes. Le collectif peut être notre plus grande qualité."
Ne pas se laisser décrocher
Rennes a décroché ses premiers points de 2025 le week-end dernier et se trouve à deux longueurs des Verts, Nantes à trois. L’objectif est clair pour Louis Mouton : "Il ne faut pas les laisser partir et garder un maximum d’équipes sous pression. C’est par le mental qu’on s’en sortira."
Le retour des kops, un atout supplémentaire
Pour la première fois en 2025, Geoffroy-Guichard retrouvera sa ferveur habituelle. Un soutien précieux pour Horneland : "J’ai hâte. L’une des forces de Saint-Étienne, c’est son public. Le fait que tous les supporters soient de retour, c’est une bonne chose pour nous."
Un engouement partagé par les joueurs. "On va devoir les emmener avec nous. Si on ne les lâche pas, ils ne nous lâcheront pas non plus. C’est ensemble qu’on va s’en sortir". Le club espère rassembler 31 000 spectateurs pour ce choc, avec un parcage rennais limité à 300 personnes.
T.RIVIERE