Le Préfet de la Loire a autorisé, la nuit dernière, "l’utilisation d'un drone pour la captation, l’enregistrement et la transmission d’images", au dessus de Firminy. Par crainte de nouvelles violences urbaines, les forces de l'ordre restent vigilantes. Nous avons posé trois questions à Jean Hayet, directeur départemental de la sécurité publique.
Pourquoi utilise-t-on des drones dans la Loire en ce moment ?
Quoi de mieux qu'un point haut, voire très haut, qui nous permette d'assurer la sécurité des agents et d'avoir des informations sur les situations rencontrées sur le terrain ? Quand vous avez des caméras de vidéosurveillance au sol, vous jouez entre les caméras de vidéosurveillance, puisque chacune a son périmètre, mais il est forcément plus restreint qu'une caméra qui est aérienne et qui a une vue d'ensemble. Ça permet de pouvoir définir des progressions sans avoir à changer de caméra.
Qui pilotent ces drones ?
Ce sont des pilotes de drones, policiers, qui ont passé des formations diplômantes spécifiques, qui leur donnent la capacité technique et juridique. Ce sont des spécialisations qu'on trouve de plus en plus chez les policiers ces dernières années parce qu'on s'adapte à la technologie, aux moyens qui sont les nôtres. On utilise un drone grand public, on n'a pas d'appareil spécifique avec des fonctionnalités spécifiques "police".
Est-ce efficace ?
En cas de situation à risque, le drone nous permet de mesurer le risque : "combien y-a-t-il de personnes ? Qu'est-ce qui est en train d'être commis ? On parlait des drones, mais on a aussi l'appui de nos camarades de la gendarmerie avec l'hélicoptère gendarmerie, et celui de nos collègues de la police aux frontières qui eux aussi disposent de moyens aériens.
Nathan Vacher