Un an tout juste après le début du mouvement des agriculteurs, Jean-Luc Perrin le président de la FDSEA de la Loire ne compte pas relâcher la pression pour faire entendre sa cause.
Confiant d'avoir rencontré Michel Barnier et la ministre de l'agriculture au Sommet de l'Elevage début octobre, Jean-Luc Perrin dit attendre des signaux positifs et du concret sur les exploitations.
Ce qu'il souhaite, c'est que le nouveau gouvernement prenne des mesures qui soient dans la continuité des promesses faites par Gabriel Attal avant la dissolution.
Avec la sensation d'avoir avancé d'un pas et reculé de deux, depuis le mouvement de l'année dernière, le président de la FDSEA souligne la nécessité de prendre mesures urgentes.
Trois semaines après le Sommet de l'Elevage à Cournon d'Auvergne, rien n'a changé pour Jean-Luc Perrin. Il indique ainsi, réfléchir à une mise en action d'ici la mi-novembre pour faire entendre les revendications agricoles.
"Ce qu'on martèle au Premier Ministre et à la ministre de l'agriculture, ce sont des sujets qui ne coutent rien à l'Etat"
Ratification du Mercosur, libération du travail dans l'agriculture, juste rémunération des produits et souveraineté agricole figurent parmi les revendications du président de la FDSEA aujourd'hui.
Loin d'aller à l'encontre d'un marché mondial, Jean-Luc Perrin déplore la menace de l'accord Mercosur sur les produits français qui seraient mis en concurrence directe, avec ceux d'Amérique du Sud.
Ce qu'il revendique, c'est une souveraineté agricole en France afin que les agriculteurs puissent vivre de ce qu'ils produisent sur leurs terres. Restreint par des normes qu'il dénonce "punitives" pour les agriculteurs, Jean-Luc Perrin voudrait une libération du travail agricole. Pour lui, cela passe par de véritables preuves de confiance de la part du gouvernement.
L. Valla