Parmi les espèces concernées, le martinet à ventre blanc est l’un des symboles locaux de cette biodiversité en péril. « Mais il y a aussi des insectes et certaines espèces de la flore qui sont menacées », souligne Diarra Kane, adjointe au maire en charge de la biodiversité.
Des corridors verts pour relier les espaces naturels
Pour y remédier, plusieurs actions sont prévues. L’une d’elles consiste à développer des corridors verts, reliant les espaces naturels comme le parc Montaud, le parc de Méons, le bois d’Avèze et le parc du Pilat. « Ce sont des aménagements qui ne sautent pas forcément aux yeux, mais qui jouent un rôle clé », explique l’élue. Un exemple concret : des passages spécifiques seront aménagés pour les hérissons afin d’éviter qu’ils ne se retrouvent bloqués ou en danger sur certaines portions du territoire.
La renaturation du Furan en ligne de mire
Autre chantier majeur : la renaturation du Furan, avec la plantation d’arbustes et de buissons pour favoriser le retour de certaines espèces végétales. Toutes ces mesures visant à protéger la biodiversité débuteront en février 2025.
T.RIVIERE