La violence de leurs actes a marqué les enquêteurs. Selon le procureur de la République, David Charmatz, "les faits consistent en des vols avec une violence très importante, commis avec des armes comme un couteau ou une batte de baseball". Les victimes, attaquées pour leurs biens ou leur véhicule, ont souvent été rouées de coups. L’une d’elles, un homme, s’est vu prescrire 52 jours d’arrêt de travail. Parmi les victimes les plus âgées, une femme de 83 ans a souffert d'une fracture.
Des cibles homosexuelles ?
Les agresseurs auraient agi avec préméditation, en ciblant la plaine Achille, connue pour être un lieu de rencontres homosexuelles une fois la nuit tombée. "Sur les dix victimes, la majorité ont été insultées par des propos homophobes comme 'sale PD', ou questionnées sur leur orientation sexuelle avant d’être frappées", précise David Charmatz.
Une absence de remords
Le procureur souligne également l’absence de regrets des adolescents face à leurs actes : "Lorsqu'ils ont été confrontés à la douleur des victimes et aux conséquences de leurs agressions, ils n’ont montré aucune prise de conscience particulière." Deux des agresseurs ont été placés dans des foyers pour jeunes, dont l’un dans un centre fermé. Le troisième a été incarcéré à la maison d’arrêt pour mineurs de Meyzieu.
T.RIVIERE