Dans les rangs du cortège, l'émotion est forte. Avant le départ place de la libération, le silence règne. Ils sont 300 à être venus assister à la marche blanche pour la petite Léa. Famille, amis et inconnus viennent rendre hommage à l'enfant décédée, semblerait-il sous les coups de sa mère, il y a presque trois ans. "C'est dur aujourd'hui, je ne comprends toujours pas comment sa mère a pu faire ça, et que la justice ne fasse rien pour accélérer son procès", détaille avec émotion Cédric, papa de la petite Léa.
Des fleurs déposée devant le bâtiment où vivait Léa
Après 30 minutes de marche dans les rues de Rive-de-Gier, passant même devant l'ancienne école de la petite Léa, le cortège s'arrête devant l'immeuble où elle résidait. Des fleurs sont déposées, des ballons jetés par ses anciens amis, une minute de silence est respectée. L'émotion est décuplée. Pour la famille, il est difficile de retenir ses larmes. Certains se remémorent une enfant considérée comme un soleil. "Elle ne me lâchait jamais, elle ne voulait plus aller en cours pour rester avec moi. C'était mon joyaux. Je l'aimais, je l'aime, et je l'aimerais pour toujours", affirme le grand-père par alliance de Léa.
La famille à rendez-vous lundi avec le nouveau juge en charge du dossier. Ils espèrent que celui-ci donnera enfin une date de procès pour la mère de la petite Léa.
Nathan Vacher