Depuis le début de la semaine, 14 alertes à la bombe ont été recensées dans le département. Ce mercredi, c'est au collèges Charles Exbrayat de La Grand Croix que l'établissement a reçu par mail une alerte. Aux alentours de 8h30, les 700 élèves du collège ont été évacués. Après la levée de doute des forces de l'ordre peu avant 10 heures, les cours ont pu reprendre normalement.
"Ces alertes à la bombe sont stressantes pour les élèves et les enseignants"
Pour l'heure, le Préfet de la Loire ne souhaite pas s'exprimer sur l'accroissement de ces alertes à la bombe. On ne sait pas d'où elles viennent, si ce sont des canulars, ou de véritables menaces.
Du côté des enseignants, la situation est difficile à gérer. "La priorité, c'est la sécurité de tout le monde, surtout des élèves. On fait des formations pour mieux gérer ces situations", explique Emmanuelle Richard, enseignante et secrétaire départementale du SNES/FSU.
Après une alerte à la bombe, le collège Anne Frank de Saint-Just-Saint-Rambert a été évacué ce matin pic.twitter.com/1hFVVoHXHk
— TL7 (@tl7loire) November 14, 2023 " target="_blank" rel="noopener">
Après une alerte à la bombe, le collège Anne Frank de Saint-Just-Saint-Rambert a été évacué ce matin pic.twitter.com/1hFVVoHXHk
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Une situation qui se termine bien pour tous les cas recensés jusqu'à maintenant depuis le début de semaine mais qui inquiète. "Dans le climat anxiogène qu'on connait depuis quelques années avec l'assassinat de Samuel Paty et celui de Dominique Bernard le 13 octobre dernier, ces alertes à la bombe sont stressantes pour les élèves et les enseignants. Ce sont des peurs qui ne nous traversaient pas l'esprit avant. Aujourd'hui, on n'a pas peur constamment, mais ça reste dans notre tête", poursuit l'enseignante.
Les syndicats enseignants discutent encore aujourd'hui avec le ministère de l'éducation nationale pour trouver des solutions pérennes pour la sécurité des établissements scolaires.
Nathan Vacher